Œuvres littéraires
Introduction
Les œuvres littéraires couvrent les textes bannis ou oubliés : livres, poèmes, manifestes, essais, correspondances, journaux intimes et écrits anonymes. Certains n’existent plus que sous forme de fragments ou de souvenirs récités à voix basse. À travers la numérisation, nous faisons revivre ces mots effacés, en préservant leur voix, leur langue et leur pouvoir de penser librement. Chaque phrase reconstituée devient un témoignage contre l’amnésie collective imposée.
Fonctionnement sur les Contacts
Grâce à notre technologie de verres de contact holographiques, nous redonnons accès à des contenus artistiques, culturels et médiatiques interdits. Ces lentilles révolutionnaires permettent de projeter, discrètement et en toute autonomie, des images et des récits effacés par la censure – qu’il s’agisse d’œuvres d’art interdites, de films mutilés, de journaux disparus ou de témoignages réduits au silence.
Nos Oeuvres
Victor Hugo
Notre-Dame de Paris
T. S. Eliot
The Waste Land
Gustave Flaubert
Madame Bovary
Edgar Allan Poe
The Tell-Tale Heart
Antoine de Saint-Exupéry
Le Petit Prince
Walt Whitman
Leaves of Grass
Fiodor Dostoïevski
Crime et Châtiment
Jane Austen
Pride and Prejudice
Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal
Herman Melville
Moby-Dick
Provenance
Les mots interdits survivent dans les marges, sur des pages jaunies, parfois mémorisés par cœur. La Résistance s’efforce de retrouver ces textes bannis avant qu’ils ne soient effacés des mémoires collectives. Nous avons besoin de lecteurs, de copistes et d’amoureux des mots. Si vous détenez un fragment de texte censuré, un livre ancien ou une version manuscrite d’un poème interdit, vous pouvez aider à préserver la voix des auteurs effacés. Les informations suivantes vous guideront pas à pas.
Matériel de numérisation
Pour capturer fidèlement les œuvres littéraire, nous utilisons des technologies adaptées à chaque support :
- Livres et manuscrits : scanners de documents à double caméra (pour éviter la déformation des pages).
- Feuillets anciens ou fragiles : photographie macro avec lumière douce, ou scan à infrarouge si l’encre est effacée.
- Supports imprimés illisibles : OCR (reconnaissance optique de caractères) avec vérification manuelle. Utilisez des gants fins et conservez toujours le texte original dans un espace sec et à l’abri de la lumière. Une bonne capture est celle qui ne trahit pas le grain du papier ni la trace de la main.
Archivage et nomenclature
Soumettez vos textes via le Module de Numérisation Littéraire. Les formats acceptés : .pdf, .txt, .epub, .docx, ou .jpg/.tiff si les scans sont visuels et la nomenclature est : [Auteur]_[Titre]_[Langue]_[DateSource]. Chaque fichier est indexé dans la Bibliothèque Souterraine et protégé par un chiffrement distribué. Nos archivistes relisent et comparent les variantes pour restaurer les versions les plus fidèles. La censure efface les mots; nous, nous les faisons réapparaître. Retrouvez ces écrits au marché noir
Est-ce que lire via les Contacts laisse des traces ?
Non. Le texte s’affiche directement sur la rétine interne et se dissout à la fin de la lecture. Les mots n’existent plus que dans ta mémoire. Le livre vit, puis s’éteint, comme autrefois les bougies qu’on allumait pour lire en secret.
Pourquoi restaurer les vieux livres ?
Parce que chaque œuvre interdite est une graine de liberté. Les mots anciens enseignent ce que le régime redoute : le doute, la nuance, la beauté sans fonction. Les redonner au peuple, c’est rétablir la pluralité des pensées qu’on a tenté d’éradiquer.
Que se passe-t-il si je partage un texte à voix haute ?
Les murs écoutent. Mais la poésie murmure plus bas que les microphones. Certains récitent les vers de Baudelaire ou de Whitman en synchronisation de souffle, à plusieurs, sans émettre de son. C’est notre langue fantôme. Mais fais attention que les autorités ne t'entendent pas.
Peut-on encore écrire, ou seulement lire ?
Ceux qui savent encore écrire composent dans le noir, à la main, sur des supports non connectés. Le Marché Noir archive aussi leurs œuvres. Écrire aujourd’hui, c’est risquer sa vie pour prolonger la chaîne de la parole libre.
Pourquoi la littérature dérange-t-elle autant le pouvoir ?
Parce qu’un livre n’obéit à personne. Il ne sert que la liberté d’expression, et c’est cela sa force. Les régimes veulent de l’efficacité, pas des rêves. Les mots sont des armes sans métal : invisibles, contagieux, impossibles à confisquer.
